Depuis 1996, la Piterne collecte les textes normands dans
les archives, les fonds locaux de bibliothèques, les documentations
muséographiques et près des passionnés de Normandie. Les récits sont
issus du patrimoine public et sont rapportés dans la formulation d'origine ;
nous avons parfois modifié la coupure des paragraphes pour alléger les gros
"pavés". Les auteurs et titres sont mentionnés à la fin de chaque récit. SITE EN PROFOND CHANGEMENT |
L'objectif est de vous offrir tous les textes collectés. Soit plus de
mille contes et légendes en magasin... et celui-ci s'accroît encore !
Le monde ne s'est pas fait en un jour, ce travail de titan non plus !
À l'écoute des lecteurs, la présentation des récits a été modifiée ;
un lettrage "vieillot" a été adopté et sera progressivement appliqué
aux textes déjà à votre disposition. Pour le reste, aucune fioriture, ce
sont les récits cachés qui vous attirent, pas les clignotements d'écran ! MODE D'EMPLOI TRÈS SIMPLE |
Pour démarrer : |
PARENTS, ENSEIGNANTS, ANIMATEURS |
À Fatouville (Eure), à l'endroit même où
s'élève aujourd'hui le phare gigantesque, on voyait, il y a
quelques années, un sapin dont les branches étaient disposées de
telle manière que, vu de la Seine, il semblait d'un côté vous
appeler à lui, de l'autre vous indiquer la route à suivre
ultérieurement, et dont le feuillage figurait un chapeau à larges bords
et à forme plate, - un chapeau de marin - couronnant une forte tête.
On l'appelait dans le pays "l'homme de bois" ou "le bonhomme de Fatouville".
C'était pour les pilotes de la Seine un amer, un point de reconnaissance,
qu'il n'était pas permis de détruire et pour l'entretien
duquel l'état accordait chaque année une somme spéciale.
J'ai souvent visité Carrouges (Orne). Cette petite ville, qui est la
dernière de la Normandie, est située sur le sommet d'une belle
colline, au pied de laquelle, à peu de distance, existe un château
légendaire bien connu.
Une femme avait un fils qu'elle avait fort mal élevé. C'était un fainéant qui ne
voulait rien faire. Quand il fut en âge de choisir un état, sa mère lui demanda
ce qu'il voulait être : |
Il y avait à Honfleur (Calvados) un pauvre vieux pêcheur que les années avaient cassé,
et qui n'avait plus au monde d'autre affection que sa fille. Et cela était
bien ; j'aime ce pacte écrit par la nature au fond du cœur humain, que l'âge
mûr soutiendra l'enfance, et que la vieillesse s'appuiera sur l'adolescence.
Près de Bracquemont (Seine-Maritime), la Cité de Limes a encore été pour nos marins le sujet des histoires
les plus merveilleuses. On dit qu'en traversant la cité de Limes, le
voyageur remarque parfois sur le gazon des empreintes récentes en forme de grands cercles, comme si on avait dansé. Ce sont,
paraît-il, les traces des pas de fées, qui furent de tous temps
maîtresses de ce vaste domaine.
Le roi Arthur, après sa disparition, se réfugia dans la Chambre du Roi, [près de Mortain
(Manche)] et sa fidèle compagne, la reine Genièvre, trouva un asile dans la Chambre
de la Reine, dont une entrée secrète était connue d'Arthur seul. Mais
l'arrêt de la fée puissante qui le protégeait, et avait présidé à sa
naissance, avait ordonné qu'il ne pourrait rendre visite à son épouse
qu'après la disparition du soleil derrière la montagne voisine.
L'épopée de Robert le Diable L'histoire fut consignée dès le XIIe siècle ; pourtant elle continue à susciter
des interrogations ! |