En travaillant sur cette côte [côte dite des Grandes-Bruyères, à Foulbec],
non loin de la Charrière, on a trouvé une grande quantité de fragments de tuiles, je n'ai pu
m'assurer si elles étaient romaines. Tout ce que j'ai appris, c'est que là existait
une croix, à quelques pas de laquelle on prétend qu'un trésor a été caché par les
Anglais. On parle avec soin d'un vieux livre où le fait est consigné, avec cette
assertion que le trésor suffirait pour nourrir pendant douze ans tous les habitants
de la commune.
La tradition des trésors enfouis par les Anglais, lors de leur expulsion de la Normandie, se retrouve en plusieurs communes. Si l'on voulait croire aux récits villageois et affronter la mort dont sont menacés ceux qui lèvent un trésor, on pourrait faire de brillantes fortunes dans des carrières voisines de la Rue-Glatigny, à Toutainville, que les Anglais ont rendues invisibles à tous les regards. Là aussi la tradition entasse des monceaux d'or.