TRADITIONS
de
NORMANDIE


FIDÈLES SERVITEURS

Pour guérir un enfant malade, inutile de payer un médecin : on donnait ses urines à un chien. Si ce dernier venait à mourir, on s'attendait à ce que l'enfant guérisse.
Le paysan rusé faisait boire un vieux chien arrivé au soir de son existence ; tant pis s'il trépassait, c'était sa destinée.

En tout cas, l'enfant avait plus de chance de recouvrer la santé.

Des paysans prenaient des billets de loterie au nom de leur chien. Ce n'était pas tant pour lui assurer une rente, mais qui aurait eu idée d'aller dévaliser le porteur de solides crocs ?

Annuaire des cinq départements normands (1940)